Fête des mères
Nature cyclique
Impermanence
Hier soir m’est revenu nettement en mémoire ce jour de février 2016 où l’on venait de m’extraire du ventre ce petit foetus dont j’avais entendu le coeur battre à deux reprises sur ses deux premiers mois. Le coeur lourd et le corps allégé, j’allais me consoler dans les bras de ma maman à la sortie de la maternité. Elle a fait ce qu’elle pouvait ce jour là mais on venait d’annoncer à mes parents que son cancer repartait de plus belle.
Tristesse immense
Et pourtant quelque chose de savoureux, lié à l’intensité de ces instants présents partagés, s’installait. On a bu du champagne tous les quatre pour célébrer le renouveau, dans les larmes.
Dans l’instant, la douleur ne laisse plus place à la souffrance
La douleur est, simplement
6 mois plus tard, le 30 août 2016, date exacte du terme annoncé pour ce premier bébé qui n’aura pas vu le jour, ma maman s’en est allé.
Drôle de vie
Rester mère au delà de la dimension physique
Légèreté
Joie
Mes deux petits bouddhas ici présents, et ce petit ange au ciel, je vous aime.
Bonne fête maman.
« L’amour ne passera jamais »
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