« Embrasser ses parts d’ombre » : je le lisais, je l’entendais, mais ça restait lointain, abstrait. Ces derniers mois je pense avoir appréhendé dans chaque cellule de mon corps de quoi il s’agit. Et c’est devenu un travail de chaque jour, que je vous partage. Je comprends que la notion « d’ombre » est relative, qu’elle dépend du prisme de vue. Qu’elle est aussi une projection subjective de ce qu’on considère être la lumière, et l’ombre. Nos souffrances viennent, il me semble, soit d’une idéalisation, d’une attente forte, qui ne peut être pleinement assouvie et qui procure de la peine; soit d’un rejet, d’un mépris, qui cultive la haine et le mal-être. En nommant « ombre » ces parts de moi que je voudrais constamment améliorer et que je méprise, je les isole de ce que je considère être « bien » et je cultive la souffrance. Je comprends aujourd’hui que ce qui me procure du bien-être et de la joie, c’est un regard présent, sans anticipation, de ce qui se présente à moi (en moi, et à l’extérieur de moi). Alors je décide, à chaque fois que j’en prends conscience, d’intégrer à mon entièreté chaque part de moi, sans fascination ni dégoût. Juste comme une couleur qui compose ma palette. Cette palette si magnifiquement imparfaite. Couleur de gourmandise, couleur d’impatience, couleur de soif d’apprendre, couleur de curiosité insatiable, couleur de désordre, couleur de fuite, couleur d’ambivalence, couleur de besoin de solitude… Et au plus je cultive ça, au plus l’importance qu’avaient mes « ombres » dans mon quotidien s’estompent, au plus l’estime de moi grandit, au plus la création peut se faire, et à partir de ma singularité ! Une histoire de non-dualité entre le bien et le mal, d’accueil de ce qui est. Est-ce que ça résonne ? With love ;) Élise 📷 avec celle (parmi d’autres choses) qui tout naturellement et sans intention, me challenge profondément et me permet de devenir chaque jour un peu plus entière ! 😼❤️ #partagedujour #bonjour #amour #confiance